•  

    Compatir.

     

    Partager la souffrance.

     

    Existe-t-il un au-delà des soins ordinaires ou extraordinaires ?

     

     

     

    Celui qui souffre est aux prises avec un mal qu'il voudrait rejeter parce qu'il le ressent comme intolérable.

     

    Le mal peut être une maladie, mais il peut être le fait de situations de désespoir, de grands déséquilibres psychologiques et affectifs, de fautes qui nous paraissent graves, nous écrasent et nous torturent toute notre vie.

     

    Est souffrante toute personne qui se débat avec un poids qu'elle voudrait voir disparaître et qui cependant doit vivre avec.

     

     

     

    La personne compatissante tente d'être le prochain du souffrant.

     

    Elle voudrait arracher l'autre au mal dont il souffre, ou plutôt en arracher le mal, lui faire faire retour au néant dont il vient et où il menace d'emporter l'autre, le souffrant.

     

    La compassion frise donc la tentation, car le compatissant se voudrait l'artisan de la libération du souffrant.

     

    Mais justement cette libération se révèle impossible

     

    Seul l'homme souffrant peut parler de son mal, car il est seul à en faire l'expérience.

     

    Ni le mal physique ni le mal psychique ne cèdent à notre prière.

     

    L'un et l'autre sont liés à l'intériorité du souffrant, tandis que l'homme compatissant ne peut prétendre intervenir que de l'extérieur.

     

    La souffrance est liée au mystère intérieur du souffrant.

     

    Il paraît donc discutable de bousculer celui qui souffre, sous prétexte que notre intervention peut l'aider.

     

    Le souffrant mérite le respect jusque dans ses convictions profondes.

     

    Dieu ne nous demande pas de nous tenir en embuscade et de profiter de la faiblesse des gens pour S'imposer à eux.

     

    La grandeur du souffrant est de souffrir en lucidité fidèle à soi-même.

     

    La tâche du compatissant est de respecter cette fidélité, d'accompagner cette lucidité, voire même de l'aider.

     

     

     

    La compassion est impuissance.

     

    Elle n'est efficace que dans la reconnaissance et l'acceptation de cette impuissance.

     

    Nous n'aidons qu'en affirmant notre impuissance à sauver, comme Jésus n'a pu sauver qu'en affirmant son impuissance à forcer le cours des événements humains.

     

    Notre compassion ne puise sa force que dans notre impuissance.

     

    Notre compassion ne repose pas sur un quelconque pouvoir sur autrui, mais sur la reconnaissance de l'autre comme , sur la manifestation d'un amour, d'une charité.

     

    L'impuissance de notre compassion restitue le souffrant à lui-même, le rétablit dans la vaste communion humaine où chacun est mystère à soi-même et à autrui.

     

     

     

    Loin d'être l'aveu d'un échec, notre impuissance de compatissant introduit le souffrant à l'intérieur de notre vie et de notre espérance.

     

    C'est bien, en effet, l'espérance, qui est le moteur de la compassion.

     

    Le chrétien ne peut se contenter d'être compatissant par sentimentalisme humanitaire, mais parce qu'il se trouve devant une situation qui sera la sienne, qui est celle de tout humain, où se joue le rapport de l'humanité au mal et à la mort.

     

    Le chrétien est compatissant à la façon d'un homme qui croit qu'un autre homme déjà a franchi en vainqueur l'épreuve de la souffrance et de la mort.

     

    Le chrétien rend présent, par sa seule compassion, Celui qui a traversé l'angoisse et l'abandon les plus extrêmes pour s'éveiller vivant au matin de la résurrection.

     

     

     

    La compassion ne nous autorise pas à asséner notre espérance.

     

    Il suffit que nous l'annoncions par notre amour respectueux de l'autre dans son effort pour traverser ses ténèbres.

     

    Nous avons à la proclamer en toute autre circonstance.

    fr. André LENDGER


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  • Les sectes ont mauvaise presse.

    L'affaire du "Temple Solaire" ne contribuera pas à redorer le blason des innombrables sectes qui foisonnent et se multiplient.

    Mais lorsqu'on critique les sectes, de quoi parle-t-on au juste :

                - du mot lui-même, qui a pris une valeur péjorative ?

                - de la nouvelle doctrine ?

                - du groupe des personnes rassemblées au nom de cette doctrine ?

     

    Les chrétiens ne peuvent oublier qu'ils sont issus d'une secte.

    Leur naissance procède en effet des deux démarches propres à toute secte :

                - ils ont suivi un nouveau prophète

                - ils se sont prévalus du tronc judaïque

    C'est comme sectaires et fauteurs de troubles qu'ils ont d'abord été persécutés.

     

    Le christianisme, une secte qui a réussi ?

    Cela peut donner espoir à chaque secte de devenir un jour la religion universelle, damant le pion aux religions aujourd'hui dominantes dont le pouvoir d'attraction s'estompe.

    Qui ne voit à quelle surenchère entre les sectes et à quel relativisme sur Dieu, sur l'homme et son destin, une telle vision peut conduire ?

    Une religion meurt, une religion naît.

                Qui assurera de la permanence de l'absolu, de l'Autre ?

     

    Chaque secte, estimant détenir l'ultime prophétie.

                - soit attend son heure pour apparaître ce qu'elle prétend être, universelle

                - soit estime que la fin des temps est arrivée et que le très petit nombre de ses adhérents correspond au très petit nombre des privilégiés qui auront droit au salut.

    Qui ne voit que dans le lot peuvent se glisser des entreprises qui n'ont plus rien de religieux, qui ne méritent même pas d'être appelées sectes,

                - soit que leur prophète soit un illuminé ou un fou (ce qui ne l'empêche pas - bien au contraire - d'avoir du succès) qui propose des comportements de domination et d'infantilisation, de lavage de cerveau et de déstructuration psychique.

    - soit que leur prophétie ne soit que la couverture d'activités moins avouables, dans le but exclusif de s'enrichir.

     

    Il y a donc secte et secte.

    Prenons garde de ne pas jeter l'opprobre moral sur les sectes et le phénomène sectaire en général. Dans les sectes se rencontrent nombre d'hommes et de femmes de bonne foi et de saine raison. Ne les méprisons pas.

    Comprenons que les sectes sont un phénomène naturel chez l'homme, même si nous regrettons que tant de personnes, hier encore chrétiennes, se laissent entraîner dans des sectes sans avoir eu l'occasion de connaître l'évangile de Jésus.

    Comprenons que l'homme est frondeur et qu'il a besoin d'exprimer ses désaccords, ses réserves, ses énervements à l'égard des religions "officielles". Il le fera en se démarquant du grand corps originel, en explorant des voies nouvelles et parallèles, en prétendant intégrer ce qui paraît être des valeurs nouvelles, en se rassurant à bon compte de son salut.

    Les sectes revêtent la forme d'une protestation.

     

    A nous de recevoir cette protestation et de nous mettre en question.

    Si des personnes adhèrent à des sectes, c'est que nous n'avons pas répondu à leurs problèmes :             - avons-nous su les écouter ?

                - l'enseignement que nous donnons ne s'avère-t-il pas insuffisant ?

                - faisons-nous droit, dans nos célébrations et nos communautés, à la recherche d'affectivité et de proximité que l'on retrouve dans les sectes ?

                - ne sommes-nous pas devenus trop rationalistes ?

     

    Lutter contre les sectes ?

    Accorder crédit à la bonne foi des sectateurs.

    Eviter tout esprit sectaire dur, fermé, intransigeant, tel qu'il peut fleurir chez nous.

    Approfondir notre propre foi

    et aider le peuple chrétien à y trouver son bien.

    fr. André LENDGER


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  • L'économie  est indispensable à la vie de l'homme en société.

    L'homme ne peut échapper à sa dimension économique.

    Mais l'économique risque de dominer l'homme.

     

    Le chômage est un mal, aux yeux de beaucoup.

    Il est pourtant douteux qu'on puisse s'en passer si l'on en croit les lois du marché.

    Récemment, en effet, la Bourse de New York  redoutait l'annonce  du chiffre du chômage aux Etats-Unis.

    Tout le monde a été rasséréné : les créations d'emploi avaient été moins nombreuses qu'on le craignait ! La Bourse pouvait retrouver ses couleurs.

     

    Que chaque homme ait un emploi

     - rêve aujourd'hui inaccessible

     - constituerait donc, aux yeux des hommes qui font la Bourse, un drame économique.

    Selon eux, si chacun avait un salaire, le pouvoir d'achat de l'ensemble de la population ne pourrait qu'augmenter. Nous pensons que ce serait une aubaine. Pas du tout, répondent-ils : cela relancerait l'inflation, mettant en route un cercle vicieux qui se retournerait contre tous. Il s'ensuivrait une hausse des taux d'intérêt pour freiner la croissance économique. L'argent deviendrait plus cher (c'est-à-dire le coût des emprunts). Le chômage augmenterait à nouveau.

    Mais le sacro-saint équilibre économique serait retrouvé !

    Ce qu'on appelle une économie saine.

     

    La référence n'est donc pas l'homme, mais le marché, et le chômeur est invité  à regarder avec admiration la belle machine économique qui le réduit à moins que rien.

    L'homme est invité à se mettre au pas de l'économie.

    Est-ce donc à l'homme d'être au service de la bonne marche de l'économie ?

    N'est-ce pas plutôt à l'économie d'être au service de l'homme ?

     

    Le raisonnement des hommes de la Bourse n'est toutefois pas sans fondements.

    Il ne servirait à rien de plonger tout le monde dans la misère sous prétexte de donner à chacun un emploi qui se révélerait être un piège.

    L'inflation, nous le savons, engendre, à plus ou moins long terme, la pauvreté.

    Les mécanismes économiques sont implacables. Ils font partie de la réalité humaine. On ne saurait les ignorer ni les dédaigner. Il faut faire avec.

     

    Le chrétien ne peut que se sentir mal à l'aise dans un débat où l'avenir de chaque personne humaine, son développement et son épanouissement passent par la soumission à des lois économiques qui font peu de cas de l'homme.

    Mais les hommes ne se sont-ils pas faits eux-mêmes les esclaves de leur économie en accroissant à l'infini leurs besoins ?

     

    Aussi appartient-il à chacun de nous de ne pas se laisser écraser par les mécanismes économiques et de réagir, non pas pour leur échapper, mais pour les dominer et les mettre autant que faire se peut au service du bien de la communauté humaine.

    Toute dérive fait de l'argent notre dieu et contribue à faire de nos décisions économiques un rituel d'allégeance personnelle à ce dieu.

    La décision de ne pas jouer personnellement le rôle de spéculateur, utilisant les mécanismes économiques à son seul profit, est gage de liberté intérieure, mais ne suffit pas.

    L'économie est l'affaire de tous les hommes. C'est à la communauté humaine tout entière de maîtriser l'économie et lui permettre d'améliorer les conditions de vie de tous.

     

    Accepter les lois économiques est du réalisme.

    Cela ne consiste cependant pas à se soumettre à un ordre qui ne peut subsister qu'en excluant des

     millions d'êtres humains.

    Comment rétablir l'homme au cœur de la démarche économique ?

    Quel homme ?

    L'homme, reconnu dans son droit à la justice et à l'égalité, pourvu qu'il ne soit pas réduit à n'être qu'un homme insatiable de biens exclusivement économiques .

     

    Entre la Bourse et l'homme, nous ne pouvons que choisir l'homme, mais pas n'importe quel homme..

    fr. André LENDGER


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  •  

    2 Novembre : jour des morts.

     

    Les fidèles font souvent un amalgame entre la fête de la Toussaint et la commémoration de tous les fidèles défunts.

     

    Ce sont deux fêtes distinctes, même si le rapprochement de leur célébration signifie qu'elles ont quelque relation l'une avec l'autre : nous faisons mémoire des défunts dans la lumière de ceux dont nous croyons qu'ils ont été sauvés par le Seigneur Jésus.

     

     

     

    La Toussaint est un jour de joie, une vraie fête. Elle nous fait entrevoir à quel destin et à quelle gloire tout homme est appelé.

     

    La commémoration des morts nous invite à nous souvenir, dans notre prière, de ceux qui ont été baptisés dans la foi en Jésus et qui viennent de nous quitter. Nous les avons connus. Parfois nous les avons aimés, parfois nous les avons craints ou haïs. Ils nous ont précédés dans la mort. Nous faisons mémoire d'eux, nous prions pour que la lumière de la Toussaint les illumine tous et qu'ils fassent partie de l'immense cortège des saints. Leur sort ne nous est pas indifférent car il anticipe le nôtre.

     

    Morts et saints. Ce sont deux volets d'une même espérance. C'est notre question.

     

    Tout mort est appelé, par son baptême, à être honoré comme un saint, de même que tout vivant est appelé à vivre de la sainteté de Dieu.

     

    Car la sainteté n'est pas d'abord le résultat de nos efforts. Elle nous a été acquise par le Christ, mort et ressuscité pour que tous les hommes aient la vie.

     

     

     

    Pour tous les hommes, la mort signifie la fin de la vie sur cette terre.

     

    Pour ceux qui croient, la mort ouvre l'accès à la vie en profusion.

     

    Cette vie éternelle jaillira en nous comme une plénitude d'amour.

     

    Nous ne pouvons pas la conquérir par nous-mêmes.

     

                Elle est don de Dieu.

     

                Elle nous a été acquise par le Christ.

     

    La mort ouvre à une vie de plénitude et de perfection telle que rien de plus grand et de plus définitif ne peut être attendu.

     

    Celui qui entre dans la mort entre dans la vie.

     

    Comment pourrait-il avoir à vivre d'autres vies terrestres ?

     

     

     

    La réincarnation est une pensée qui séduit nombre de nos contemporains.

     

    Elle est souvent comprise comme une nouvelle occasion de vivre sur la terre, effaçant du même coup la peur de la mort éternelle..

     

    En fait la réincarnation est une rude exigence. Elle signifie un long processus de purification au cours de vies successives nécessaires pour aboutir au détachement charnel.

     

    Comment des chrétiens peuvent-ils croire à la réincarnation ?

     

    Que reviendrait faire sur terre un homme qui a déjà été sauvé par le Christ et qui vient d'atteindre un épanouissement si total dans l'amour intense de Dieu - fort différent du nirvana - qu'il ne peut rien y avoir de meilleur pour lui ?

     

     

     

    Le salut par le Christ, au contraire de la réincarnation, implique qu'à notre mort nous sommes sauvés instantanément et radicalement.

     

    Il n'y a ni à recommencer ni  se détacher davantage.

     

    Le détachement est déjà acquis. Le but est déjà atteint dans sa perfection.

     

                Non par nos mérites, mais par notre foi en la force du Christ ressuscité.

     

     

     

    Nous nous posons des questions sur le salut de nos proches comme sur le nôtre. Qui ne prie pour un mort sur le salut duquel il a des doutes, en raison de sa violence, de sa vie dissolue, de son absence de foi... Nous nous interrogeons également sur nous : qu'en sera-t-il pour nous ? Valons-nous plus que les autres?

     

    Nous disons :            le Christ est mort et ressuscité pour nous.

     

                            la mort et son pouvoir dévastateur ont été vaincus.

     

                            l'homme n'est plus sans espérance.

     

    Des mots ?

     

    Cela suffit-il pour nous assurer de notre salut et du salut des autres ?

     

     

     

    Seule nous en assure la , la confiance absolue dans l'amour si grand de Jésus pour nous qu'Il nous a sauvés en dépit de ce que nous sommes.

     

    Le Christ a vaincu la mort fille du péché, craindrons-nous encore ?

    fr. André LENDGER


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  • Jean-Michel BRAQUET, Mark SLATER, David WILSON.

    Tués par des hommes qui se font appeler Khmers Rouges, assassins ou bandits de grand chemin plus que militaires ou même miliciens d'une tendance politique.

     

    La presse, la radio, la télévision se sont mobilisées.

    Les gouvernements se sont mobilisés, sans toutefois s'engager.

    L'émotion populaire n'a pas entraîné d'escalade politique ou militaire.

     

    La cause valait-elle toute cette mobilisation ?

    La tragédie est évidente, comme l'est l'injustice de toute prise d'otages et le marchandage auquel elle donne lieu.

    Les responsables de cet assassinat doivent être recherchés et châtiés, car aucune cause politique ne justifie de tels égarements.

     

    Mais de quelle façon ?

    Aurait-il fallu envoyer une force militaire au Cambodge ?

    Ce serait faire peu de cas de l'indépendance nouvellement reconquise d'un pays qui, avec l'aide de l'ONU, vient de rétablir sa démocratie.

    Est-il souhaitable que les nations étrangères - occidentales en l'occurrence - se constituent en police internationale ?

    Ne serait-ce par établir, à plus ou moins long terme, l'ordre et l'idéologie des plus forts, sous prétexte d'humanitarisme ou de justice ? De toutes façons cet ordre s'impose déjà suffisamment par l'interdépendance économique de tous les Etats.

     

    L'approche politique de ce drame ne suffit pas.

    Nous ne pouvons pas oublier que les trois jeunes gens, pour autant qu'on le sache, avaient eux-mêmes pris le risque d'une aventure dans un pays dont ils connaissaient parfaitement les dangers. Il est difficile d'aimer l'aventure et d'en éliminer les risques.

    Circuler dans une région où la sécurité est loin d'être garantie, c'est accepter la possibilité du pire. Ceci ne justifie, bien entendu, ni le crime ni les criminels, mais permet de lire la mort de ces trois jeunes hommes autrement qu'en termes politiques ou militaires.

     

    Nombreux sont les hommes d'aventure à disparaître en s'adonnant à la passion de leur vie : explorateurs, journalistes spécialisés dans les reportages dangereux, pionniers de l'aviation, navigateurs, alpinistes...

    Quelle que soit la façon dont la mort les frappe, elle est déjà inscrite, sinon acceptée comme possible, dès le départ.

    Dans ces cas-là, la mort ne survient-elle pas comme le couronnement d'une vie-passion pour laquelle rien, sur cette terre, ne présentait plus d'importance ni d'intérêt ?

    S'il est à penser que jamais nos trois jeunes hommes n'avaient imaginé une fin aussi dramatique, leur mort était dans la logique de leur choix d'une existence aventureuse.

    Tristesse et accomplissement ?

    Tristesse dans l'accomplissement d'un destin.

     

    On ne peut s'empêcher au million de morts les mêmes Khmers Rouges avaient laissé derrière eux  dans leur pays lorsqu'ils en étaient les maîtres.

    Morts anonymes, sans grandeur, sans destin.

    Morts jetés dans les fosses communes, victimes qui ne cherchaient rien, n'allaient au-devant d'aucune autre aventure que celle de vivre.

    Ce million de cadavres dont la télévision puis le cinéma nous avaient montré toute l'horreur n'avaient pas suffi à mettre hors-la-loi des dirigeants qui, au lieu d'être poursuivis pour crimes contre l'humanité, continuent d'avoir pignon sur rue.

    Peut-on espérer que le tragique du destin de trois jeunes gens réveillera nos esprits endormis, et les mobilisera pour sauver les innombrables victimes des barbaries humaines ?

    Leur destin prendrait alors figure de symbole.

    Leur mort aurait alors un symbole, non seulement pour eux, mais pour tous ceux qui espèrent en l'homme.

     

    fr. André LENDGER


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